Santé publique France (SpF) a publié les données actualisées de surveillance de la coqueluche et signale une circulation plus importante de la maladie sur le territoire depuis le début de l’année2024.
Cette circulation pourrait s’intensifier dans les prochains mois comme le rappelle SpF dans son actualité du 18 avril :
Compte tenu de cette nette augmentation, ainsi que des épidémies importantes au Royaume-Uni, en Croatie ou au Danemark, il est rappelé l'importance de la vaccination pour protéger les personnes à risque de formes graves, notamment les nourrissons de moins de six mois.
Ainsi la vaccination est recommandée chez les personnes immunodéprimées, mais aussi chez les professionnels de santé qui travaillent auprès de personnes à risque de formes graves, notamment les personnes en contact étroit et répété avec les nourrissons âgés de moins de 6mois, les professionnels de la petite enfance, dont les assistant.e.s maternel.le.s, les personnes effectuant régulièrement de la garde de jeunes enfants (baby-sitting…), les étudiants des filières médicales et paramédicales, les personnes intervenant dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ….
Il est également utile de rappeler l’importance de la vaccination des femmes enceintes (de préférence entre20 et 36 SA, à chaque grossesse), pour protéger leurs nourrissons pendant les six premiers mois de vie.
La coqueluche n’est pas une maladie à déclaration obligatoire mais les cas sont à signaler à l'Agence régionale de santé dans deux situations spécifiques :